Le 13 juin 2018,
Question N° 9285 de M. Hubert Julien-Laferriere (La République en Marche - Rhône )
Question écrite
Ministère interrogé > Europe et affaires étrangères
Ministère attributaire > Europe et affaires étrangères
Rubrique > politique extérieure
Titre > Médiation - Question hydrique dans la résolut
Question publiée au JO le : 12/06/2018 page : 4924
Texte de la question
M. Hubert Julien-Laferriere interroge M. le ministre de l’Europe et des affaires étrangères sur la médiation relative à la question hydrique dans la résolution du conflit israélo-palestinien. En Cisjordanie, Israël contrôle 80 % des ressources en eau. À Gaza, 95 % de l’eau disponible n’est pas potable. La consommation d’eau d’un Palestinien est estimée entre 20 à 70 litres par jour alors même que l’OMS recommande un minimum de 100 litres par jour et que les colons israéliens en Cisjordanie en utilisent a minima 6 fois plus. Cette inégalité face à l’accès à une ressource vitale a créé une crise humanitaire et vient alimenter l’échec du processus de paix. Les États-Unis se sont félicités des accords commerciaux de juillet 2017 portant sur la vente de 33 millions de mètres cubes d’eau à l’Autorité palestinienne. Le droit d’accès à l’eau a donc dérivé vers un droit d’achat d’eau. Les questions hydriques sont au cœur du règlement du conflit israélo-palestinien. Il est difficile de dissocier un accord sur l’eau d’un accord sur le territoire. Une répartition juste des ressources en eau des aquifères de Cisjordanie et de Gaza ainsi que du bassin du Jourdain doit être négociée. Aussi, il lui demande comment il envisage la nécessaire médiation internationale pour redéfinir la souveraineté sur les ressources en eau, prérequis d’une solution à deux États.
Texte de la réponse