Le 24 septembre 2008,
Salah Hamouri, franco-palestinien, est légalement français. Etudiant en sociologie, il est arrêté sans motif le 13 mars 2005 à l’occasion d’un contrôle à un « chekpoints » entre Jérusalem-Est et Ramallah. Son seul tort serait d’être passé en voiture, trois mois plus tôt, devant le domicile de Monsieur Yossef Ovadia, rabbin et chef du parti Shass. Ce fait est combiné avec une accusation infondée d’appartenance au Front populaire de libération de la Palestine.
Bientôt, notre compatriote sera jugé pour avoir eu des intentions « négatives » à l’encontre du rabbin, alors que rien ne vient corroborer cette thèse ! Toutes les audiences ont été reportées faute de témoins pouvant accréditer cette appartenance politique attribuée. En réalité, Salah Hamouri est actuellement la victime d’une véritable mascarade de justice.
En mars dernier, le Procureur du tribunal militaire d’Ofer proposait à la famille, par le biais de l’avocate de Salah, le « marché » suivant : « 7 ans de prison. C’est à prendre ou à laisser et si vous laissez ce sera pire ». Malgré la mobilisation et les demandes de nombreuses personnalités et d’associations, je prends acte avec colère de la désinvolture du ministère des Affaires étrangères ainsi que de celle du Président de la République sur ce sujet très grave.
Pris en otage à l’étranger, mieux vaut ne pas être franco-palestinien, car alors, la demande de secours ne sera plus du tout écoutée de la même manière !
En matière des Droits de l’Homme, je ne peux que dénoncer le fait qu’il y ait « deux poids, deux mesures » dans la politique française quand Israël est impliqué.