M. Michel Voisin, Président, est intervenu pour appeler à la reprise du dialogue dans le conflit israélo-palestinien.
« Les graves événements des dernières semaines à Gaza illustrent de nouveau l’impasse dans laquelle se trouve le conflit israélo-palestinien. La situation semble bloquée, éloignant encore un peu plus toute perspective de négociations conduisant au retour de la paix dans cette région.
La résolution de ce conflit est primordiale, elle conditionne la stabilité au Moyen Orient.
La France s’est toujours engagée pour aider les deux parties à trouver le chemin de la paix. Ainsi, elle soutient aussi bien le droit d’Israël à vivre en sécurité sur son territoire que le droit des palestiniens à disposer d’un état, conformément aux décisions des Nations Unies.
En premier lieu, elle condamne le recours à la violence et le terrorisme. C’est pourquoi elle demande, et c’est une condition, que le Hamas reconnaisse l’état d’Israël et respecte les accords internationaux signés par l’autorité palestinienne.
Notre pays réclame la libération du caporal Shalit enlevé l’été dernier, dossier qu’elle suit de près puisque, comme vous le savez, ce soldat israélien possède aussi la nationalité française.
Cependant il est également conscient que le désespoir alimente la violence : jeunes au chômage, fonctionnaires de l’autorité palestinienne ne recevant plus leurs traitements, bouclage des territoires empêchant toute circulation des personnes et des biens ne peuvent qu’aggraver la situation économique et sociale des territoires, conduisant à une catastrophe humanitaire annoncée.
C’est pourquoi il continue d’aider, avec ses partenaires européens, la population pour éviter une radicalisation de l’opinion.
Il soutient la mise en œuvre du mécanisme temporaire d’assistance pour lequel il contribue à hauteur de 15 millions d’euros.
Par ailleurs, la France a doublé sa contribution à l’office des Nations Unies chargé des réfugiés palestiniens qui s’élève à 5 millions d’euros.
En second lieu elle milite pour la tenue d’une conférence internationale et pour un retour des négociations, seule solution possible.
Le temps est venu que le dialogue reprenne et que s’instaure de nouveau la confiance. Il faut qu’une volonté politique s’exprime en ce sens de la part des deux parties.
Je conclurai en rappelant notre attachement à une paix juste, globale et durable. »
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