Le 6 avril 2010,
M. Lieberman, le ministre des affaires étrangères israélien, a déclaré : « Nous ne pouvons pas geler les constructions à Jérusalem car c’est notre souveraineté en tant qu’État dans notre capitale qui est en jeu. » Il se réfère ensuite à la situation de 1967. La France a-t-elle réagi, d’une manière ou d’une autre, à cette prise de position des plus inquiétantes ? Plus généralement, que pense la France de cette politique d’occupation silencieuse ?
M. le ministre. Monsieur Rochebloine, ce n’est pas moi qui écris les communiqués de M. Lieberman ; notre politique n’est pas du tout la sienne. Cela dit, que faire ? J’ai pris mes responsabilités. Mon opinion personnelle demeure, mais la politique de la France n’est pas de reconnaître par avance un État palestinien. Le discours de la France est clair : promouvoir des négociations véritables, interrompues actuellement.