Le 22 avril 2011,
M. Jean-Jacques Candelier attire l’attention de M. le ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, sur la situation au Proche-Orient. La Palestine et Israël sont en feu. Mardi 22 mars, des bombardements de l’aviation israélienne ont tué huit Palestiniens, dont trois enfants. On constate que le terrorisme peut prendre différentes formes, comme lorsque des commandos israéliens assassinent des humanitaires dans les eaux internationales, lorsque des bulldozers israéliens écrasent des humains vivants ou encore lorsque 1 500 Palestiniens succombent suite à l’opération « Plomb durci » de l’armée israélienne. Un attentat à Jérusalem est survenu. Si l’on peut comprendre la souffrance des Israéliens, le député estime que ce n’est pas en éradiquant le peuple palestinien qu’ils gagneront en sécurité. Pour cela, il faut la reconnaissance immédiate de l’État Palestinien, dans les frontières de 1967, avec Jérusalem-Est comme capitale. Il faut lever par tous les moyens le blocus illégal de Gaza, stopper la colonisation, détruire le mur de l’apartheid et faire appliquer le droit international et les résolutions de l’ONU. De même, alors que des milliers de Palestiniens sont détenus dans les geôles israéliennes sans jugement ni droits, comme notre compatriote Salah Hamouri, qui, de l’aveu même des autorités françaises, n’a commis aucun crime, il faut faire libérer tous les prisonniers politiques. Telles sont les conditions pour instaurer la paix dans cette partie du monde. Il lui demande son avis sur les propositions formulées.