Le 23 mai 2011,
M. François Loncle rappelle à M. le ministre d’État, ministre des affaires étrangères et européennes, que le célèbre « rapport Goldstone », du nom du juge sud-africain Richard J. Goldstone, qui a conduit en 2009, à la demande du conseil des droits de l’Homme des Nations-unies, une mission d’enquête internationale relative au conflit de Gaza de décembre 2008-janvier 2009, a été approuvé en octobre en 2009 par l’assemblée générale de l’ONU. Ce document de 575 pages a suscité un vif débat qui a encore gagné en vigueur le 1er avril 2011 quand le juge Goldstone, dans une tribune publiée dans un quotidien américain, a estimé nécessaire de « reconsidérer » les conclusions du rapport. Les trois autres rapporteurs ont critiqué cette rétractation et ont maintenu les résultats de leurs investigations. Dans ce contexte, il lui demande de préciser la position de la France à l’égard du rapport Goldstone, notamment des recommandations qu’il contient. Plus généralement, il souhaite savoir si la France envisage de prendre une initiative, avec ses partenaires européens, pour relancer le processus de résolution du conflit israélo-palestinien.